Oyez oyez braves gens, les portes du pays de Bardadum: The Kingdom Roads se sont ouvertes depuis Vendredi 30 Mai 2014. Il est donc temps d’enfiler vos chaussures pour explorer ce Royaume pleins de surprises !
Ce puzzle game a été crée par la société française Emedion Games dont j’avais déjà parlé à l’occasion du jeu Beyond Perception. L’équipe est composée d’un programmeur, un artiste graphiste/musicien et un level designer. A savoir qu’il s’agit du premier jeu commercialisé par l’équipe, suite à plusieurs projets de BDs numériques.
Le jeu en lui même s’inspire des concepts connus des jeux de chemin (aller d’un point A à un point B sans que jamais les chemins ne se croisent) en réadaptant le tout à la sauce Emedion. A travers son univers médiéval, Bardadum: The Kingdom Roads vous propose de suivre les aventures d’un barde et d’un chevalier voyageant à travers leur contrée : ainsi, vous passerez d’une forêt à un marécage en passant par la maison d’une sorcière pour finir dans le château du roi comportant de nombreux pièges ! L’univers du jeu est atypique, accessible et rythmé par des musiques et effets sonores en harmonie avec l’ambiance folklorique du jeu. Les graphismes se veulent cartoon, mettant en scène des personnages loufoques et hauts en couleurs. Les animations elles aussi sont de qualité, et on se surprend à chercher à réunir certains personnages pour profiter d’animations plutôt fun (comme le barde se prenant pour un rockeur ou encore la sorcière qui devient une superstar en reprenant le thème du monde 2). Plus de 16 personnages sont au rendez-vous, chacun disposant de son propre objet à récupérer. On se prend donc ainsi vite au jeu, en découvrant des décors de qualité et soignés pour un titre pensé à la base sur mobile.
Outre son univers amusant, les mécaniques de Bardadum se révèlent aussi très intéressantes. Tout d’abord, l’un des arguments de poids du titre, est que Bardadum offre la possibilité de choisir les niveaux du jeu via un système de grille qui se débloque au fur et à mesure. Les novices de puzzle game seront donc satisfaits de la liberté qui leur ait offerte de pouvoir choisir le niveau qui les intéresse, leur permettant ainsi d’éviter les tableaux posant problème ! Afin de ne pas céder à la répétition du titre, les éléments de chaque niveaux switchent dans le but d’offrir une expérience légèrement différente à chaque fois qu’un niveau est chargé. Concernant le déplacement des personnages, le principe est on ne peut plus simple : il suffit de toucher un personnage via son doigt, puis de le glisser le long du chemin que l’on souhaite qu’il emprunte. Tant que le doigt n’est pas relâché, son fantôme montre au joueur la position qu’il prendra. En pleine réflexion, si l’on se rend compte qu’il ne s’agit pas de la bonne stratégie, il est possible de faire marche arrière en parcourant le chemin tracé en sens inverse. Cependant, une fois que le doigt est levé, le personnage prendra sa nouvelle position. Il faut donc veiller à bien réfléchir avant toute action, sans quoi le joueur n’a plus qu’à cliquer sur le bouton « retry » symbolisé par une flèche. Concernant ce point, le jeu est facilement compréhensible de tous, autant par les néophytes que par les enfants (après tout, quoi de mieux qu’une partie de Bardadum sur la tablette de votre enfant de six ans, le temps du retour, de chez Tatie Gertrude à votre domicile).
Par ailleurs, la mécanique « simpliste » du jeu de chemin — à savoir, l’impossibilité que deux chemins empruntés par deux personnages différents se croisent — est continuellement renouvelée de par l’apport de divers pièges et éléments du décor. Les téléporteurs tels que les trous de lapin ou encore les vortex vous permettront d’atteindre l’autre bout de la map en un clin d’œil. Les interrupteurs demandent de la coopération de la part de vos personnages, l’un ayant pour devoir de se placer sur le switch, tandis que l’autre peut en profiter pour passer un gouffre via un pont magique, ou bien une dalle remplie quelques secondes plus tôt par des pics aiguisés. Les tortues du monde 3 se révèlent particulièrement amusantes, celles-ci filant en ligne droite à chaque fois qu’un personnage se place dessus. L’ajout de nouvelles mécaniques permet d’éviter l’ennui, et maintient le joueur dans une dynamique constante, lui permettant d’enchaîner les niveaux au fur et à mesure.
Les trois modes de jeu disponibles : Easy, Hard, et Time Attack (où le but est de finir le plus rapidement possible une série de tableaux aléatoires) vous offriront plus de 15h de challenge plus ou moins corsés selon les joueurs, pour pas moins de 500 niveaux. A noter que le jeu sur iPhone et iPad défend une politique anti-publicitaire, et qu’il ne sera bien sûr pas demandé de vous connecter à Facebook pour pouvoir y jouer.
Bardadum: The Kingdom Roads par Emedion Games est disponible pour 1.99$ sur l’App Store à cette adresse.
Site Officiel de Bardadum : http://bardadum.com/
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